Quelles sont les différentes techniques de reconstruction mammaire ?

Quelles sont les différentes techniques de reconstruction mammaire ? Quelles sont les différentes techniques de reconstruction mammaire ?

Après une ablation du sein, les femmes peuvent choisir entre une opération de reconstruction ou le port d’une prothèse externe. Seulement une femme sur trois opte pour une nouvelle opération de chirurgie. Sur les 55 000 cas de cancer du sein déclarés chaque année, 20 000 patientes ont recours à une reconstruction mammaire. Pour toutes celles qui font le choix de procéder à une intervention chirurgicale, plusieurs solutions s’offrent à elles. En effet, bien que 70 à 80% des femmes faisant le choix d’une reconstruction optent pour des prothèses, il est possible de recourir d’autres méthodes, tout aussi efficaces.

Implants mammaires

Probablement la méthode de reconstruction mammaire la plus connue, l’implantation de prothèse permet de retrouver une poitrine. Nombreuses sont les femmes optant pour des prothèses en silicone ou remplies de sérum physiologique. Il existe de nombreux types de prothèses, le chirurgien doit proposer à ses patientes, le modèle et le volume qui conviendra à leur morphologie. Cette solution permet de redonner à la poitrine sa forme et son volume. Toutefois l’aspect ne sera pas des plus naturel. Si cette intervention est devenue très courante, des scandales sanitaires comme le cas des prothèses PIP ont rendu de nombreuses femmes méfiantes vis-à-vis de cette méthode.

Il faut dire que si les implants mammaires constituent de véritables alternatives pour les femmes ayant subi une ablation, cette technique n’est pas sans inconvénient. En effet, il peut arriver que certaines femmes réagissent négativement aux implants ce qui nécessitera un remplacement. L’autre contrainte est liée à la durée de vie des prothèses mammaires dont le renouvellement devra être assuré tous les 10 à 20 ans. Enfin, des accidents peuvent arriver et notamment une rupture des prothèses nécessitant un remplacement et par conséquent une nouvelle opération chirurgicale.

La reconstruction mammaire avec une prothèse d’expansion

Si les prothèses mammaires sont connues du grand public, une technique un peu moins répandue est un dérivé de cette intervention. Il s’agit de l’implant d’un expandeur dans la poitrine. Cette opération chirurgicale consiste à implanter une prothèse dégonflée dans le sein. Celle-ci est ensuite gonflée progressivement (en général une fois par semaine).

Une fois l’expandeur gonflé, l’espace dégagé permettra d’accueillir un implant mammaire. Cette intervention nécessite de retirer l’expandeur et de le remplacer par un implant mammaire. Ce type d’intervention ne peut pas se faire sur toutes les patientes, car il est nécessaire que la peau et les tissus soient en bon état.

Reconstruction par lambeaux

Les traitements pour le cancer du sein sont agressifs. Ils abîment bien souvent les tissus et endommagent la souplesse de la peau. Dans ce cas de figure, il n’est pas rare de recourir à une reconstruction par lambeaux musculo-cuntané. Deux techniques sont utilisées :

  • Le lambeau musculo-cutané de grand dorsal avec ou sans prothèse
  • Le lambeau musculo-cutané de grand droit abdominal

Le lambeau musculo-cutané de grand dorsal est l’intervention la plus répandue. Le chirurgien prélève de la peau et du muscle dans le dos pour reconstruire le sein. Cette intervention est avantageuse car elle permet d’obtenir un résultat naturel, de plus elle ne joue pas sur la mobilité de la patiente. Toutefois, elle entraîne inévitablement une cicatrice assez importante d’une quinzaine de centimètres dans le dos.

La reconstruction par lambeau musculo-cutané de grand droit abdominal est beaucoup moins pratiquée car elle revêt un certain nombre d’inconvénients. Pour pouvoir la pratiquer, le chirurgien prélève, de la peau, de la graisse et du muscle de la ceinture abdominale. Toute cette matière est ensuite utilisée pour construire un sein. Il s’agit d’une intervention chirurgicale particulièrement lourde pouvant durer plus de 8 heures. De plus les séquelles sont importantes pour la patiente. Cette chirurgie laisse une cicatrice assez vaste au niveau du ventre. Elle peut entraîner des cas d’hernies abdominales.

Le lipomodelage

Le lipomodelage est une technique encore récente et peu connue du grand public. Elle consiste à prélever de la graisse présente dans des zones comme les cuisses, les hanches ou encore le ventre puis à l’injecter dans le sein. Entre les deux actions, la graisse est purifiée et placée dans le sein grâce des petites injections. Cette opération relativement courte se déroule en ambulatoire et permet à la patiente de sortir le jour même. Trois interventions seront nécessaires, toutefois le résultat sera définitif et très naturel.

Le lipomodelage est une technique remboursée par la sécurité sociale depuis peu qui dispose de nombreux avantages. Elle peut être associée à une autre méthode de reconstruction mammaire. Toutefois, cette procédure ne pourra pas être appliquée chez des femmes ne disposant pas de réserve de graisses suffisantes.

Quels soutiens-gorge après une opération de reconstruction ?

Quelle que soit l’intervention de reconstruction mammaire, il est très important de bien adapter sa lingerie à sa nouvelle poitrine. Sur Doux For You vous trouverez des modèles de soutiens-gorge adaptés aux poitrines opérées. Très raffinée et féminine la lingerie proposée sur ce site est parfaite pour les femmes ayant subi ou non une opération de chirurgie reconstructrice.

Avant d’entreprendre une reconstruction mammaire, il est très important de se renseigner auprès d’un chirurgien. Ce dernier vous exposera vos options, répondra à vos questions et sera à même de vous conseiller sur la procédure la plus indiquée en fonction de votre type de peau et de votre poitrine. Les opérations de reconstruction mammaire sont remboursées par la sécurité sociale et doivent permettre aux femmes qui le désirent de reconquérir leur féminité. Toutefois, cette opération reste purement facultative, de nombreuses femmes font le choix de conserver une prothèse externe. Il s’agit d’un choix purement personnel qui se fait en fonction de chacune.