Peut-on conduire après une mastectomie ?

Peut-on conduire après une mastectomie ? Peut-on conduire après une mastectomie ?

La mastectomie est une opération pendant laquelle un chirurgien enlève un sein, parce qu’on y a trouvé des cellules cancéreuses. Les suites post-opératoires ne sont pas à négliger si l’on veut guérir dans de bonnes conditions. Est-il possible de reprendre le volant rapidement ? 

Reprendre le volant après une ablation du sein : ce qu’il faut retenir

Même s’il s’agit malheureusement d’une opération courante car le cancer du sein est une des maladies prédominantes chez les femmes, une telle intervention n’est jamais anodine à de nombreux points de vue, ne serait-ce que parce que l’anesthésie est générale et que l’on procède à l’ablation d’un sein ce qui est un acte irréversible. 

A la place du sein, se trouvera une cicatrice et la femme peut avoir des hématomes et des bleus jusque sous l’aisselle. Cela dépend du type d’intervention ; qui est déterminé par la localisation des cellules cancéreuses. 

Du fait de la zone cicatricielle et des bleus, on conseille vivement aux femmes de se ménager, de se reposer et de ne pas utiliser leurs bras. 

A ce titre, elles ne peuvent pas conduire pendant une durée qui reste très personnelle en fonction des douleurs, même si l’on estime qu’elle sera comprise entre deux à quatre semaines. Il vaut mieux avant de reprendre le volant demander l’avis d’un médecin, car il faut bien entendu être maitre de son véhicule en toutes circonstances ce qui n’est pas aisé quand on éprouve encore des difficultés à se mouvoir. 

Dans le même ordre d’idée et parce que bien entendu, l’apparence du corps a été modifiée, il est impossible de penser mettre les mêmes soutiens-gorge qu’auparavant. Dans un premier temps, il faut mettre un soutien-gorge post-opératoire et ensuite de la lingerie qui sera étudiée pour répondre aux nouveaux besoins corporels de la patiente. 

Aider la cicatrisation post-opératoire, avec de la lingerie adaptée

Le soutien-gorge post opératoire a ceci de particulier qu’il ne comporte pas de couture ou d’armature et qu’il s’attache sur le devant, justement pour éviter de mettre les bras en arrière, dans le but de l’accrocher. 

Outre que la femme ressentira moins de douleurs, cela sera plus facile, pour le personnel soignant de procéder aux soins médicaux qui sont indispensables après l’opération. 

Par la suite, la femme prendra un soutien-gorge qui répondra à son choix lors de l’intervention. Les chirurgiens, malgré le fait que l’ablation du sein soit souvent la seule réponse qualitative à donner pour maximiser les chances de survie, comprennent à quel point il peut être difficile de vivre sans un sein. 

C’est la raison pour laquelle ils proposent en première instance une reconstruction mammaire, par le biais de tissus issus de la patiente elle-même afin de limiter le risque de rejet. Cette reconstruction du sein peut se faire après l’opération, lors d’un deuxième acte chirurgical, si la patiente souhaite se focaliser d’abord sur la guérison de son cancer. 

Le choix lui est laissé pourtant également de vivre sans son sein, en laissant la cicatrice apparente (on peut la faire disparaitre grâce à un tatouage qui a pour but de la camoufler), ou encore en prenant une prothèse en silicone. Cet accessoire amovible doit alors s’insérer dans le soutien-gorge. Il est évident que pour cela, il doit avoir été conçu pour cela, avec la création d’une poche en tissu. 

Chaque choix suppose donc de prendre un soutien-gorge différent, tout comme un maillot de bain pour reprendre en douceur les activités physiques et sportives, quand la femme s’y sent prête en ayant eu l’aval de son médecin. 

Longtemps, ces accessoires de lingerie ont été les parents pauvres des actes chirurgicaux de la poitrine. Les femmes ; comprenant à quel point se sentir belles, féminines, malgré l’opération et la maladie ; était important ont œuvré pour que des marques voient le jour, créant ainsi des soutiens-gorge qui ne se contentent pas d’apporter de la praticité au quotidien mais aussi de la beauté.